dimanche 4 septembre 2011

oméga-3 atténuerait la gravité des dommages après AVC


Une alimentation riche en oméga-3 atténuerait la gravité des dommages au cerveau après un accident vasculaire cérébral (AVC).

C'est ce que révèle une étude publiée cette semaine dans la revue scientifique Stroke par une équipe de l'Université Laval.

Les chercheurs ont montré que l'étendue des dommages au cerveau après un AVC était réduite de 25 % chez des souris qui consommaient quotidiennement des oméga-3 de type DHA.

Les oméga-3 sont des acides gras à longue chaîne qui se trouvent principalement dans les poissons gras.

Leur abondance dans l'alimentation influence la composition des membranes des neurones du cerveau et modifie certains aspects de leur fonctionnement, notamment la fluidité membranaire, la signalisation cellulaire et l'expression des gènes.

Les cellules immunitaires qui interviennent normalement après un tel accident étaient peu activées chez les souris du groupe DHA.

De plus, les chercheurs ont observé une réduction de la concentration de certaines molécules qui stimulent l'inflammation des tissus.

"Il s'agit de la première démonstration convaincante du puissant effet anti-inflammatoire du DHA dans le cerveau", souligne Frédéric Calon, l'un des responsables de l'étude.

"La consommation d'oméga-3 crée dans le cerveau un environnement anti-inflammatoire et neuroprotecteur qui limite les dommages après un AVC, résume Jasna Kriz, coresponsable de l'étude.

"Comme le DHA est facilement disponible, peu coûteux, qu'il réduit le risque de plusieurs problèmes de santé sans provoquer d'effets secondaires importants, le rapport risque-bénéfice penche en faveur de la consommation régulière de poisson ou de DHA.